Que l’on soit amateur ou non de cyclisme, quand le Tour de France (compétition sportive la plus suivie dans le monde après les J.O. et la Coupe du Monde de Football), on est obligé de le savoir. Et si ce n’est pas la communication faite autour de l’événement qui vous en informe, c’est les difficultés de circulation dès lors qu’on passe à proximité du parcours.
Me concernant, je suis dans la catégorie des gens qui suivent de très loin le sport, mais qu’aller assister à un événement de cette ampleur est toujours appréciable. Et ça tombe bien, lundi quand la boucle a décidé de faire étape à La Grande Motte, je finissais le boulot à 15h. Direction donc la Grande Motte, en temps normal vingt petites minutes de route, en cas de 2×2 voies fermée une grosse heure. Il fallait s’y attendre, mais paradoxalement, j’ai pu trouver une jolie place de stationnement à l’ombre des pins à 15 minutes de marche du Port à côté duquel se déroule l’arrivée.
Il est donc 16h passé, et c’est la caravane publicitaire qui est en train de passer. Matraquage publicitaire, jolies hôtesses, arrosage de la foule, …
Selon les prévisions, avec une moyenne de 44km/h, les premiers coureurs auraient du venir pour un peu après 17h, mais voilà, il fait chaud (et je le confirme, j’ai chaud rien qu’en marchant), et donc ils prennent leur temps. Arrivée prévue pour 18h, le temps de me positionner en amont de la ligne d’arrivée. C’est là qu’on nous explique sur les écrans de France Télévision ce qu’est le principe de « bordure » en cyclisme. Puis tout d’un coup, on voit arriver l’hélicoptère, on reconnait l’entrée de la Grande Motte sur l’écran géant, la foule se déchaine, les bras se lèvent… Et voilà l’échappée en plein sprint, et moi qui tend l’appareil à la volée, espérant qu’il n’y ai pas trop de bras tendus devant l’objectif. C’est pas gagné, heureusement je suis en mode rafale.
Woof, c’est passé vite, et le peloton était quelques dizaines de secondes derrière.
Et maintenant, direction la remise des maillots. Forcément tout le monde est planté devant, donc impossible de s’approcher assez pour avoir un angle d’attaque. Heureusement qu’on peut recadrer les photos de nos jours.
Le maillot à pois du meilleur grimpeur, Jussi Veikkanen
Le maillot blanc du meilleur jeune, Tony Martin
Le maillot rouge de la combativité, Samuel Dumoulin
Et pour les maillots précédents, c’est loupé, j’étais en train de tenter de voir le podium.
Maintenant que les félicitations sont faites, y’a plus qu’une chose à faire: rentrer.