J’aurai pu classer cet article dans ma série « Shooting du dimanche », mais étant donné qu’on est lundi, ca n’aurait pas fait sérieux, même en ce jour de commémoration de la Prise de la Bastille.
Depuis quelques temps je me dis qu’il serait sympatique d’aller un jour visiter le parc zoologique de Montpellier. Bientôt 4 années que j’habite la ville, je n’y suis jamais encore allé. Profitant du retour du beau temps, je m’arme de mon désormais fidèle D80 sur lequel je monte le 55-200 qui ne m’avait pas servi depuis le FISE. Généralement dans les zoos on zoom à fond ^^
Le parc zoologique
Le parc est situé au nord de Montpellier, à côté d’Agropolis. Pour s’y rendre, il faut viser le croisement entre l’Avenue du Val de Montferrand et l’Avenue Agropolis. Le GPS se charge du reste.
Je gare donc la voiture sur le petit parking avant le parc, dans un endroit qui sera bientôt ombragé, évitant ainsi la fournaise à la sortie, surtout que j’ai fait l’erreur de mettre un teeshirt noir.
A l’entrée, peu de monde en ce jour férié. Je me dis que j’ai de la chance, car j’aurai cru que ca allait être bondé.
Agrandir le plan
L’entrée du parc zoologique est gratuite, tandis que la visite de la serre amazonienne est à 5€ en plein tarif. Ca fait donc un bon plan pour les familles en cette période où l’on ne parle plus que de pouvoir d’achat.
L’ensemble est ouvert tous les jours de 9h à 19h, mais il est recommandé de ne pas venir trop tard, au risque de ne pas pouvoir visiter grand chose.
Ne visitant pas la serre amazonienne (j’irai une prochaine fois), nul besoin de passer par la caisse.
Les animaux
C’est ainsi que débute le parcours, entre les lémuriens, les lamas, le dromadaire, les autruches, les rhinocéros, les guépards (les gros chats qui se cachaient au loin), le lynx (encore un joli gros chat qui tournait en rond dans sa cage), et même bambi (dont la maman ne semble pas morte comme dans le dessin animé)…
Hélas je n’ai pas pu croiser les ours qui se cachaient trop bien pour moi, ni les lions, étant arrivé trop tard au niveau de leur terrasse (monsieur, ca va plus être possible ce soir). Il me semble bien avoir loupé les loutres.
J’ai un peu été surpris, voir déçu de la façon dont est organisé le parcours, si toutefois on peut considérer qu’il est organisé. A chaque croisement, on peut aller dans toutes les directions, tout en changeant constamment de thème, ce qui fait qu’on se perd vite, et qu’on en arrive surement à oublier bon nombre d’espèces.
Selon moi il aurait fallu mettre en place un circuit unique permettant de tout visiter dans un ordre faisant en sorte de ne rien louper. Un peu comme quand vous allez chez IKEA, où pour arriver à la caisse, il faut avoir visité l’ensemble des rayons, tout en laissant la possibilité d’emprunter des raccourcis.
Les photos
Autant les animaux élevés en captivité peuvent avoir perdu leur instinct de chasseur, autant de mon côté j’étais à l’affut, doigt en position sur le déclencheur. La photographie dans un tel milieu n’est pas chose aisée. Les animaux sont imprévisibles, rarement immobiles, et tantôt au soleil, tantôt à l’ombre, des fois en contre-jour, … Chaque prise de vue se doit d’être différente en termes de réglages, ce qui est très déroutant au début. Ca explique en partie pourquoi certains de mes clichés n’ont pas forcément une exposition parfaite, surtout quand il s’agit de zoomer sur des animaux qui sont à plusieurs dizaines de mètres.
Et pour voir l’ensemble des photos potables, c’est dans ma galerie photo
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