Pour la seconde journée du séjour, nous avions le choix entre trainer au bord de la piscine, ou une sortie culturelle facultative: le site archéologique de Perge (à prononcer « Pergué »). Bien entendu, c’est là-bas que nous nous sommes rendus.
Perge est une cité antique située à une vingtaine de kilomètres à l’est d’Antalya, au bord du fleuve Kestros. Ce positionnement en retrait par rapport à la côte lui permet d’éviter les attaques maritimes tout en disposant de l’attrait d’un port de commerce. Perge sera durant un temps la plus belle ville d’Anatolie (géographiquement la Turquie d’aujourd’hui).
La visite débute par la porte de la ville (ou du moins ce qu’il en reste), puis les différentes salles constituant les anciens thermes.
L’eau était acheminée dans la cité à l’aide d’un aqueduc situé au centre d’une voie à colonnes au bout de laquelle se trouve une statue, celle du dieu du fleuve, Kestros, lequel siège en hauteur, allongé.
Sur le chemin du retour, nous ferons une escale au Pont d’Aspendos, permettant de traverser la rivière Eurymédon (aujourd’hui nommée Köprüçay). Celui-ci a une première fois été construit à l’époque romaine. Puis, partiellement détruit par un séisme en l’an 363, il a été reconstruit à l’aide des restes de l’aqueduc voisin, également détruit.
Au XIIIème siècle, probablement détruit suite à un nouveau séisme, le pont a de nouveau été reconstruit à partir des piliers existants. Ceux-ci s’étant déplacés avec le courant de la rivière, on découvre ainsi un pont en zigzag.
A quelques minutes de route d’ici, nous ferons escale à côté des vestiges de l’aqueduc d’Aspendos. L’eau provenait d’une source située à 20km de la ville.
Et minute culture oblige, savez-vous ce que sont ces bidons qu’on voit en haut de chaque habitation ?
C’est tout simplement leur ballon d’eau chaude. Avec les températures élevées, celle-ci est chauffée à travers les panneaux solaires, et conservée à bonne température. Une particularité assez marquante dans le sud de la Turquie.