Après chaque année scolaire, vous vous demandez « mais que vais-je faire de mes livres scolaires ?« . De même pour toutes les notes que vous avez pu prendre durant les cours. Autant ces dernières restent personnelles, autant vos manuels peuvent eux encore servir à d’autres étudiants à qui vous pouvez les revendre pas cher.
Mais si vous ne connaissez personne pour vous les reprendre, qu’il n’y a pas de bourse aux livres d’organisée par votre école, il reste une solution, et pas des moindres: les revendre à une librairie. Là où les librairies classiques ne faisaient que vous les reprendre en main propre, la librairie Gibert Joseph va plus loin, et vous rachète vos livres d’occasion par le biais de son nouveau site internet.
Mais qui se cache derrière Gibert Joseph ?
Joseph Gibert, ancien professeur de lettres classiques à St Etienne, a décidé de changer de vie en ouvrant à Paris quatre boites de bouquiniste le long du quai St Michel. Il y inaugure en 1888, soit 2 ans plus tard, sa première librairie, spécialisée dans le négoce de livres scolaires d’occasion. Ce qui lui a valu un grand succès, l’école obligatoire aidant.
Depuis, c’est un réseau qui s’est monté à travers tout le pays, avec désormais 29 librairies Gibert Joseph sur l’hexagone. Et dans chacune d’elle, on trouve systématiquement un rayon scolaire, avec à la fois des livres neufs, et des livres d’occasion. Le concept d’origine reste donc présent.
Comment ça marche pour revendre en ligne ?
Le principe est très simple et c’est d’ailleurs ce qui est recherché quand on utilise des services par Internet.
Vous entrez le code barre des articles que vous souhaitez revendre et obtenez directement sa cotation. Une fois le tout validé, vous envoyez les livres par La Poste (les frais d’envoi sont pris en charge). Dès réception, si les ouvrages sont conformes et en bon état, vous recevez votre paiement.
Celui-ci est effectué soit via PayPal, soit sous forme de crédit à dépenser chez Gibert Joseph pour un futur achat. Et si vous choisissez cette dernière option, vous avez droit à une rallonge de 10% sur le prix de vente initial. Que demande le peuple ?
En somme, un bon complément à la reprise physique en librairie, tout le monde n’habitant pas forcément dans une grande ville où Gibert Joseph est implanté. Et petit bonus mais qui a toute son importance, ça ne se limite pas qu’aux livres scolaires. Vous pouvez également y revendre votre roman de l’été dernier, un album dont vous vous êtes lassé ou alors tous les DVDs que vous avez trop regardés.
Bref, il n’y a plus qu’à tester le service en vidant vos étagères de ces livres dont vous ne vous servez plus.
Et n’hésitez pas à me faire un retour sur ce service dans les commentaires.
Billet Sponsorisé par BlogBang
moi qui a plutôt l’habitude d’aller directement au magasin pour revendre, je savais pas qu’il y avait un service en ligne. Du coup c’est plus pratique pour estimer.
C’est un service qui est nouveau, d’où le fait que tu ne le connaissais pas.
Tu nous dira si jamais les estimations entre le net et dans une boutique physique sont similaires, et si tous les ouvrages repris sur internet le sont aussi systématiquement dans les boutiques physiques. J’imagine que oui, car ils doivent surement communiquer leurs stocks entre boutiques en ligne et physiques, de sorte à pouvoir s’échanger des ouvrages si jamais il y a un besoin spécifique. Genre tu vas à Montpellier, le bouquin que tu veux n’est pas disponible, mais ils l’ont à Marseille, ils vont s’arranger pour te le récupérer. Enfin je suppose…
J’ai une préférence pour le service directement en librairie, j’ai gagné plus que l’estimation du net !
Ah c’est bon à savoir.
D’un côté c’est un peu compréhensible, car vu qu’ils offrent les frais de port, il faut bien qu’ils les récupèrent quelque part.
Effectivement, la reprise en librairie est beaucoup plus avantageuse quand même. Sur Internet, en ce qui me concerne, la reprise unitaire était de 50 centimes alors qu’en boutique, il me le reprenne 2€ de manière unitaire. par contre sur Internet, il reprenne beaucoup plus « facilement » qu’en boutique.
J’ai tout un tas (et même plutôt 2 ou 3 !) d’anciens manuels scolaires, de plusieurs matières et plusieurs niveaux. Que puis-je en faire pour m’en débarrasser « utilement » ? Merci à ceux qui me répondront.