Depuis mes 3 semaines de formation à Aix en Provence, je suis devenu fan de bavette. A l’échalote, à la sauce roquefort ou chèvre…, j’ai pris plaisir à la déguster plusieurs fois. La faute à notre cantine du midi, le restaurant Terre & Mer où nous avions nos habitudes, et je vous le recommande vivement si vous y passer (dans la zone d’Aix – Les Milles).
Et là, quand j’ai envie de viande rouge, je me jette sur une belle bavette d’aloyau (en charolaise si possible) et je prépare tout ca. Aujourd’hui, première tentative de sauce à l’échalote avec les moyens du bord :
- Une belle bavette de 250g
- Une grosse échalote
- De la crème fraiche (à défaut de rester sur la recette originale qui demande du beurre que je n’ai pas)
- De l’huile d’olives
- Du vinaigre balsamique
La sauce à l’échalote
Pour la sauce, déjà on commence par découper l’échalote en fines rondelles. Pendant ce temps, faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une casserole à feu doux, histoire de ne pas bruler les échalotes qu’on verse dedans. Le but est qu’elles chauffent, qu’elles ramollissent, mais surtout pas qu’elles grillent (d’où l’intérêt de prendre normalement du beurre).
Bref, une fois que ca a bien chauffé, on peut rajouter de la crème fraiche histoire de donner un peu de contenance. Et sur la fin, rajouter un peu de vinaigre balsamique.
La bavette
C’est le plus simple, mais en même temps c’est primordial. Pas besoin d’attendre que la sauce soit prête, on peut déjà commencer la cuisson de la bête. Pour ma part, même si dans mon enfance et jusqu’àprès mes 20 ans je demandais toujours la viande « à point », maintenant c’est saignant. Ca doit être depuis que j’ai découvert de nouveaux gouts en mangeant des tartares.
Donc je disais: la cuisson. Saignant pour ma part, et j’espère pour beaucoup de monde, car la bavette est une viande qui généralement se mange saignante voir bleue. A cuire donc dans une poêle avec ou sans ajout de matières grasses (je reste à l’huile d’olives pour ma part, n’ayant pas peur du gras), mais on peut aussi la préparer au grill.
Miam
Une fois la viande prête, normalement la sauce le sera aussi. Il ne reste plus qu’à servir, en recouvrant la pièce de bœuf de la belle sauce à l’échalote pour le régal des papilles.
Un peu de sel, du poivre si besoin, le tout à la convenance de chacun. Une pincée de persil pour faire joli et donner une touche de verdure, et puis c’est parti pour la dégustation accompagnée d’un rosé qui perle. C’est l’été, il faut me pardonner de ne pas boire du rouge.