Après 24 mois de chantier, Montpellier vient de se doter d’une nouvelle salle de spectacles. Que dis-je, d’une salle multi-activités entièrement modulable, donc la capacité peut atteindre les 14 000 places, dont 9 000 places assises dans les tribunes entourant la fosse. Cette capacité en fait la seconde plus grande salle du genre en France, après Paris-Bercy, ce qui en fait forcément la fierté des élus (pour ne pas citer leurs noms) et devrait attirer les grands artistes internationaux qui préféraient d’autres destinations dans le sud de la France. Allez, argument retenu.
Après une inauguration la semaine dernière, un énormissime concert d’Indochine mercredi, place aujourd’hui à une journée portes ouvertes pour permettre aux concitoyens et contributeurs payeurs d’impôts locaux (oui, la taxe foncière est arrivée cette semaine) de découvrir les coulisses de ce lieu à peine dépucelé.
Ne connaissant la salle que de coté, celle-ci étant située le long de la route des plages, je découvre celle-ci de face, et que l’on aime ou non, il faut reconnaitre qu’elle impose un certain respect quand on est devant et qu’on se sent minuscule. Le choix des couleurs est discutable, mais après tout, c’est une question de goût, et l’intérieur reprendra entièrement ces couleurs-là. Pas de cassure donc entre l’intérieur et l’extérieur.
Passé le hall d’entrée, la visite mène directement dans la fosse. La scène est située droit devant, et deux écrans projettent le film inaugural, avec Frédéric Beigbeder en train de mixer. Ca me rappelle une soirée au Rex Club lors de ma période de vie parisienne, où il était venu mixer et avait trouvé le moyen de passer de la musique classique dans l’antre par excellence de la techno. Bref, voyant la scène, l’impression de grandeur disparait. En fait la salle semble petite alors que je m’attendais à quelque chose d’immense.
Puis une fois sur la scène, on prend du recul, on ferme les yeux, on les réouvre, puis referme, et encore réouvre, et on s’imagine à la place de Nicola Sirkis, face à 11 000 personnes, presque tous des fans, et là on se dit que c’est énorme (CMB). Si vous avez du mal à imaginer, je vais vous aider. Ca donne un « putain de baptême de salle » :
Et ça devient d’autant plus énorme qu’on prend les escaliers pour gravir les gradins. Presque essoufflé en arrivant en haut, face aux loges VIP. J’ai noté 3 différents types de sièges, pour l’instant toujours dans un état impeccable. Entre les strapontins doublés pour être confortables, et qui peuvent être repliés pour les gens qui veulent danser debout, les places assises toutes lisses qui doivent probablement nécessiter des fesses renforcées pour ne pas avoir mal après 3h assis, et les places ultra VIP tout en haut équipés de fauteuils en mousse grand luxe.
Je m’égare. J’en étais à parler de taille, et une fois en haut, il faut admettre que la salle est bien immense, et pourtant, la vue sur la scène est bonne, même quand on est loin.
Arrive le moment intéressant de la visite: la face cachée. Les coulisses, les salles de réception sur 2 niveaux, les loges des artistes. Pour résumer, les salles de réception semblent bien équipées (à voir à l’usage), avec des bars en nombre suffisant, des tables et chaises… Les loges des artistes sont très classiques. Equipées de douches, lavabos et les traditionnels miroirs avec les lampes autour. Un must-have !!!
Puis en descendant deux niveaux plus bas, on arrive à la fin de la visite. Déjà la sortie, avec un hamburger géant en guise de bar (et il y a le même à l’extérieur).
Une visite somme toute rapide. J’aurai apprécié une découverte de l’aspect technique, mais pour aujourd’hui, c’est resté très général. Et ça tombe bien, j’étais déjà bien en retard, car je voulais assister aux runs de l’après-midi du Trophée Clairefontaine où j’avais été l’an dernier (des photos là-bas suivront).