Il fallait bien une semaine pour se remettre un peu les idées en place. Pas que j’étais fracassé toute la semaine durant, mais que le programme a été chargé et que certains évènements m’ont fait prendre un peu de recul.
Donc nous y voila. De retour de la plage samedi après-midi avec Sylvain et Servane, douche prise à l’arrache, vite fait enfilé la tenue de combat, direction l’espace Grammont en attrapant Sylvain au passage, équipé du repas du soir. Il ne semble pas encore y avoir trop de foule à 19h, ce qui n’empêche pas de se retrouvé guidé vers un parking champ perdu sur lequel nous dégustons la pizza et terminons la bouteille de Get27. Un peu comme tout le monde, vu que le parking est un des derniers endroits où l’on peut jouir d’une totale liberté gastronomique et alcoolique (et hélas sans doute stupéfiante pour bon nombre).
Après la fouille règlementaire classique, on découvre comme chaque année les lieux. Sur la première (« Gardine Stage »), on assiste à la fin du live de Maxime Dangles, le petit jeune de la région qui monte, qui monte, et qui s’est récemment associé à Paul Nazca pour former le duo Danzca. Un son electro plannant qui fait penser à un Nathan Fake remixé par James Holden
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Après cette mise en bouche, toujours sur la même scène, c’est le live de Teenage Bad Girl. C’est frais, énergique, l’ambiance monte en même temps que les gens arrivent.
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Puis il est temps de passer la vitesse supérieure. On ne se souvenait plus que la belle Elisa Do Brasil mixait pendant 2 heures, ce qui nous a permis de se dégourdir les jambes sur de la bonne drum’n’bass. C’est rare que j’écoute ce son, mais de temps en temps j’aime beaucoup. Et c’est parfait, ca mets en jambe pour passer à la scène Hardcore (« Vergue Stage »). Au passage, et c’était la bonne opération de la soirée, j’en profite pour récupérer des tickets conso tant qu’il n’y a personne qui fait la queue. 5€ la canette de DarkDog, les prix sont en hausse, mais ca reste encore acceptable.
Comme prévu dans le planning, un peu d’errance jusqu’à minuit. Un peu de hardcore, de la dnb, un peu de Yuksek, puis direction la grande scène, celle dont la déco comporte une pyramide faisant inévitablement penser à la tournée des Daft Punk, mais vraiment de loin.
Pour en revenir quelques minutes à la décoration, on nous avait promit quelque chose de joli, qui sorte de l’ordinaire, et très franchement, je me demande où ont été portés les efforts, car je n’ai jamais compris en quoi nous étions à l’Electromind Circus. Mais où était donc le chapiteau ???
Bref, la session hiphop se termine, et c’est la que peut commencer le live des Modeselektor qui ne manqueront pas de démonter la pyramide pour notre plus grand bonheur. D’ailleurs ils n’ont pas démonté que ca. Ce fut la première grosse claque musicale de la soirée. Impossible de ne pas jumper dans tous les sens.
Un grand « bouh » au VJ qui s’est un peu vautré en préparant ses vidéos, car du coup les gens pensaient voir « Modeskeletor » ^^.
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Et là, surtout change pas de main, je sens que ca vient. Live de Digitalism. Seconde claque de la soirée. J’avais encore en mémoire l’extase provoquée par leur live il y a 2 ans au Tohu Bohu, lequel se déroulait juste avant Electromind. Ils ont grandi et c’est vraiment en bien. Certes peu de nouveautés quand on connait leur album, mais très bon live qui nous faisait rentrer dans une autre dimension.
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A partir de là, l’objectif principal était accompli. Restait à s’exciter sur Manu Le Malin vs Lenny Dee. Ca reste une valeur sure et aucune déception. Poursuivre sur Tonio vs Olivier Giacomotto. Un peu décevant, à moins que ca ne soit la fatigue des jambes. En tout cas impossible de rentrer dans leur mix, et pourtant Tonio je suis un fan. On se fera consoler par Daisy aka la Mandragore. Du hardcore bien violent comme il fallait. Ce n’est pas pour rien que j’ai mis un album à elle dans la voiture pour me chauffer un peu quelques jours avant.
Le temps d’attendre le final: Live de Sino!, à savoir Technasia & Renato Cohen. Enfin quand on dit Technasia, dans le cas présent, c’était uniquement Charles Siegling. De la bonne techno pour finir la soirée. Ca vaut pas un Jeff Mills comme l’an dernier pour s’attendrir devant un coucher lever de soleil, mais ca vaut quand même son pesant d’or.
Et telle une fleur, le live se termine, et on sent quelques gouttes tomber sur nos têtes.
Le temps de déposer Sylvain chez lui, l’averse, puis le déluge, puis l’orage, le temps d’une douche, et puis au dodo.
PS : Pas de photos dans ce compte-rendu, les appareils étant interdits. Mes propos sont illustrés par des vidéos partagées sur Dailymotion.
A taper dans les mains des étoiles sans se retenir.