Ca fait quelques temps que j’ai ce billet dans mes brouillons, le temps d’y trouver un joli titre. Me voilà donc parti sur Evene à la recherche d’une expression proche du monde du jeu, et je m’arrête sur cette courte citation de Tristan Bernard dont je ne savais rien jusqu’à présent, même pas son existence.
Vous aurez compris que je vous parles d’un jeu de carte, et effet de mode oblige, il s’agit du Poker dans sa variante la plus médiatisée : Le Texas Hold’Em. C’est celle qu’on voit à la télé sur Direct8 avec Patrice Laffont qui s’est reconverti après Fort Boyard et Pyramide.
Et bien voila, j’ai franchi le cap, et j’ai choisi un peu au pif un site de poker en ligne qui offre 10$ à l’inscription (sans dépôt préalable). Après quelques semaines à jouer des parties à 0.10$, histoire de me faire la main, se rendre compte de ses erreurs de débutant, d’apprendre à relancer judicieusement, tenter des coups de bluff au moment où l’on prend le moins de risques… Désormais je joue sur des tables un peu plus grosses (rien d’affolant je vous rassure), et je me suis bien refait.
De temps en temps un petit tournoi en freeroll contre 500 personnes. Pour les néophytes, le freeroll c’est un tournoi sur lequel il n’y a pas de droit d’entrée. On peut y gagner des sous (rien de bien folichon) ou des places pour des tournois avec de jolies dotations.
Après une 11ème place un jour, j’ai enfin pu éprouver la joie de terminer premier en ayant dépouillé tous les joueurs. Certes ca ne m’a rapporté que 2.50$ (au cours du dollar en plus), mais il y a ce sentiment qu’on a d’être, l’espace d’un instant, le maitre du monde. Enfin je vous rassure, ca retombe bien vite aussi.