J’ai vraiment énormément de retard dans la rédaction de ces articles. Plusieurs mois après le dernier billet, voici la suite du périple égyptien. Vous m’aviez abandonné dans le train en gare du Caire, direction Assouan.
Un long voyage en somme, déjà que nous sommes partis avec du retard suite aux événements de la journée. Malgré le confort très sommaire de la cabine en première classe (et moi qui m’attendait à un train de tourisme grand luxe style Orient-Express), on arrivera chacun à dormir quelques paires d’heures histoire de ne pas complètement être dans le pâté au réveil. Dans le doute, il me semble avoir mis un réveil, mais il ne servira pas à grand chose.
Déjà, nous n’avions aucune idée de notre heure d’arrivée ni de l’endroit où nous nous trouvions, et pour cause, les arrêts sont écrits en arabe. A tour de rôle, quand quelqu’un passait dans le couloir, nous tentions d’en savoir un peu plus. In one hour… In two hours… In one hour… Bref, personne n’en savais rien de quand nous arriverons à Assouan à tel point qu’on était en droit de se demander si nous n’étions pas déjà trop loin ou que sais-je ?
Mais non, à un moment c’était bien notre arrêt: Aswan.
10 minutes d’arrêt. Tout le monde descend. Il était 15h passé. Notre guide était-il bien présent sur le quai pour nous accueillir en terre inconnue ?
Ouf, oui. Grand soulagement dès l’instant où nous apercevons un jeune homme qui tendait cette pochette marquée “EOL”. Et bonus: il parle même très bien français, ayant étudié notre langue à l’université du Caire.
Nous prenons place dans le minibus à destination du bateau de croisière qui nous servira d’hôtel flottant pour les prochains jours. Sur la route, c’est un autre monde que nous découvrons. Contrairement au Caire, mégalopole polluée, sale et grouillante de monde, ici c’est propre (pas la moindre ordure jonchant le sol), le ciel est bleu, on trouve de la verdure, et les passants ont l’air détendus. Probablement la rançon du tourisme.
Même dépaysement en arrivant sur le navire. Du personnel souriant, serviable (limite trop).