samedi, 5 novembre 2011 @ 23:13 Vincent
Ca ne vous aura pas échappé, surtout si vous êtes du sud. Il pleut, il pleut, et il pleut. Depuis presque une semaine, alternant entre les alertes oranges, et une plus rare alerte rouge jeudi soir. Enfin je ne vais pas refaire l’actualité, le Midi-Libre en parle bien mieux que moi.

Par contre, j’ai profité d’un court instant d’accalmie, presque sans une goutte de pluie, pour faire une série de photos avant que la nuit ne tombe. Petit trajet banal qui sera de partir de chez moi et de rejoindre l’Hôtel de Région, car à cet endroit, il n’y a pas besoin de beaucoup d’eau pour que ça déborde. C’est donc tout de suite plus intéressant.



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lundi, 29 août 2011 @ 6:06 Vincent
Je vous en avais déjà un peu parlé le mois dernier lorsque je vous présentais le service de rachat de livres de Gibert Joseph. Et maintenant, rentrée scolaire oblige, on inverse les rôles, et c’est vous qui achetez les livres scolaires dont vous aurez besoin pour l’année à venir. Mais avant de commencer, petit retour en arrière au XIXème siècle.
Joseph Gibert, ancien professeur de lettres classiques à St Etienne, est monté à Paris en se reconvertissant en tant que bouquiniste, installant quatre boites le long du quai St Michel. Il y inaugure en 1888, soit 2 ans plus tard, sa première librairie, spécialisée dans le marché du livre scolaire d’occasion. Merci Jules Ferry et son école rendue obligatoire. Car avec cet énorme coup de pouce, le succès fut rapide.
Depuis, c’est un réseau qui s’est monté à travers tout le pays, avec désormais 29 librairies Gibert Joseph sur l’hexagone. Et dans chacune d’elle, on trouve systématiquement un rayon scolaire, avec à la fois des livres neufs, et des livres d’occasion. Ceci afin de rester fidèle au concept d’origine, d’autant plus que les français sont toujours friands de livres à bas prix. Pouvoir d’achat oblige…

Comment acheter ses livres d’occasion sur Internet ?
Une boutique en ligne qui vend des livres ? “Ceci est une révolution” ironiserait-on s’il s’agissait d’une boutique Apple.
Non, en ce qui concerne la boutique en ligne de Gibert Joseph, pas de révolution, mais une interface classique, facile à utiliser.

Si vous connaissez la référence de l’ouvrage dont vous avez besoin, rien de plus simple avec le moteur de recherche qui permet la sélection par mots clés, titre, auteur ou ISBN.
Sinon, la seconde solution est encore plus plaisante. Choisissez votre niveau (primaire, collège ou lycée), la classe, la spécialité, la matière, et vous découvrirez directement les ouvrages qui peuvent vous intéresser. C’est juste dommage que le référencement s’arrête au BAC et n’intègre pas les études post-BAC comme les BTS pour lesquels il existe beaucoup d’ouvrages. Mais pour avoir fait une recherche par mots clés (genre “BTS Informatique”), on retrouve un certain nombre de livres pertinents.

Une fois votre bonheur trouvé, vous avez donc le choix entre l’acheter neuf, ou s’il est disponible, le prendre d’occasion. Sachant que les livres ne sont repris qu’en bon état, vous avez l’assurance d’avoir un livre parfaitement utilisable, mais beaucoup moins cher. Tandis que les livres neufs sont vendus avec 5% de réduction sur le prix éditeur, les tarifs d’occasion sont entre 30 et 70% moins cher que le prix d’origine. Avec une moyenne “à la louche” qui tourne autour de 40%. Donc vraiment, il n’y a pas à hésiter pour redonner une seconde vie à ces livres, et bénéficier de livres pas chers.
A noter que les frais de port sont offerts sans minimum d’achat dès lors que la commande ne contient que des livres. Vous avez également la possibilité de récupérer ceux-ci directement dans une des 29 librairies du réseau.
Alors étudiants, étudiantes, lycéens, lycéennes, collégiens, collégiennes, parents d’élèves, etc … à vos clics.
PS : Et si jamais vous souffrez de la parano de l’internet et craignez pour votre carte bancaire (malgré l’utilisation des sécurités habituelles), vous avez toujours la possibilité d’acheter les livres directement dans une librairie et de faire commander ceux qui ne sont pas en stock.
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lundi, 18 juillet 2011 @ 12:13 Vincent
Après chaque année scolaire, vous vous demandez “mais que vais-je faire de mes livres scolaires ?“. De même pour toutes les notes que vous avez pu prendre durant les cours. Autant ces dernières restent personnelles, autant vos manuels peuvent eux encore servir à d’autres étudiants à qui vous pouvez les revendre pas cher.
Mais si vous ne connaissez personne pour vous les reprendre, qu’il n’y a pas de bourse aux livres d’organisée par votre école, il reste une solution, et pas des moindres: les revendre à une librairie. Là où les librairies classiques ne faisaient que vous les reprendre en main propre, la librairie Gibert Joseph va plus loin, et vous rachète vos livres d’occasion par le biais de son nouveau site internet.
Mais qui se cache derrière Gibert Joseph ?
Joseph Gibert, ancien professeur de lettres classiques à St Etienne, a décidé de changer de vie en ouvrant à Paris quatre boites de bouquiniste le long du quai St Michel. Il y inaugure en 1888, soit 2 ans plus tard, sa première librairie, spécialisée dans le négoce de livres scolaires d’occasion. Ce qui lui a valu un grand succès, l’école obligatoire aidant.
Depuis, c’est un réseau qui s’est monté à travers tout le pays, avec désormais 29 librairies Gibert Joseph sur l’hexagone. Et dans chacune d’elle, on trouve systématiquement un rayon scolaire, avec à la fois des livres neufs, et des livres d’occasion. Le concept d’origine reste donc présent.

Comment ça marche pour revendre en ligne ?
Le principe est très simple et c’est d’ailleurs ce qui est recherché quand on utilise des services par Internet.
Vous entrez le code barre des articles que vous souhaitez revendre et obtenez directement sa cotation. Une fois le tout validé, vous envoyez les livres par La Poste (les frais d’envoi sont pris en charge). Dès réception, si les ouvrages sont conformes et en bon état, vous recevez votre paiement.
Celui-ci est effectué soit via PayPal, soit sous forme de crédit à dépenser chez Gibert Joseph pour un futur achat. Et si vous choisissez cette dernière option, vous avez droit à une rallonge de 10% sur le prix de vente initial. Que demande le peuple ?
En somme, un bon complément à la reprise physique en librairie, tout le monde n’habitant pas forcément dans une grande ville où Gibert Joseph est implanté. Et petit bonus mais qui a toute son importance, ça ne se limite pas qu’aux livres scolaires. Vous pouvez également y revendre votre roman de l’été dernier, un album dont vous vous êtes lassé ou alors tous les DVDs que vous avez trop regardés.
Bref, il n’y a plus qu’à tester le service en vidant vos étagères de ces livres dont vous ne vous servez plus.
Et n’hésitez pas à me faire un retour sur ce service dans les commentaires.
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mercredi, 16 mars 2011 @ 21:23 Vincent
Suite et fin d’une petite série d’articles sur la SNCF et plus précisément mon expérience en tant que passager du train reliant Strasbourg à Port-Bou. Je ne m’étais pas gêné pour critiquer la SNCF dans la gestion de cette “crise”, mais là je me dois de revenir sur l’après-voyage, et notamment le volet indemnisation.
Entre ce qu’on a cru comprendre de la part des contrôleurs dans le train, ce qui a été annoncé par les médias, et les diverses interprétations possibles, il est dur de savoir vraiment de quoi il allait vraiment en retourner.
Pour faire court, j’estime avoir été plus que correctement indemnisé, et le relationnel a été vraiment très professionnel. Si seulement les trains pouvais fonctionner de la même façon…
Mais comme je n’ai pas envie de faire court, et que le sérieux de la SNCF pourra être jugé sur les actes, je vais vous conter tout le processus.
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mardi, 28 décembre 2010 @ 1:33 Vincent
La Loi de Murphy (ou la loi de l’emmerdement maximum), est celle qui m’a suivi pendant plus de 24h. Bon nombre de journaux et médias en ligne on relayé l’information selon laquelle un train circulait avec un retard de plus d’une dizaine d’heures. Et bien j’étais dans ce train, et je vais vous raconter comment tout cela a été perçu de l’intérieur du train.
Oui, car à l’intérieur nous n’avions pas du tout le même niveau d’information qu’à l’extérieur.
Mais d’abord le départ du train
Je vous épargne mon trajet depuis Diemeringen, car le train de 18h06 qui arrivait à Strasbourg à 19h01 n’a eu que 12 minutes de retard à cause de la neige. Mais je tenais quand même en préambule à préciser que je suis parti du domicile de mes parents sur les coups de 17h25, afin de m’octroyer une marge assez conséquente pour ne pas louper le train qui devait partir pour 20h19 de Strasbourg.
Après une pause dîner au McDo en face de la gare, naturellement blindé de monde, je retourne à la gare et découvre que mon train est annoncé avec un retard de 20mn, puis 30mn, puis 40mn avant d’être enfin annoncé voie 5 où je me rend sans me presser (je laisse la foule passer devant, de toute façon les places sont réservées).
Une fois sur le quai, et la composition du train affichée, je suis surpris de voir que le train démarre à la voiture 23, sachant que je suis voiture 22. Je m’avance donc jusqu’à l’avant du train pour me rendre compte que d’une part les numéros sont tous inversés, l’avant du train allant non pas à Port-Bou, mais à Nice.
Par je ne sais combien de degrés en dessous de 0, je me précipite donc à l’arrière du train en constatant que le dernier wagon est le numéro 23. LOL, ce sketch. Tant pis, je m’installe dans cette dernière voiture. Et c’est là qu’un contrôleur à l’extérieur était en fait en train de recaser les gens de la voiture 22 réellement manquante, dans les autres voitures. Je me retrouve donc dans la voiture 23, place 75 avec d’autres compagnons du wagon 22.
Là on se regarde tous, on se dit “mais quels boulets”, mais on est compréhensifs, les erreurs ça peut arriver, ils ont vite réagit et nous ont tous casés dans le train. On aura qu’à dire que celui qui accroche les wagons a bu un coup de trop pour Noël. Et c’est ainsi que le Corail Lunéa pour Port -Bou s’est élancé et que je me suis endormi presque serein.
Et là, c’est le drame…
Il est environ 4h30 quand je me réveille, et le train est à l’arrêt je ne sais trop où. Merci le GPS de l’iPhone, nous sommes à Belfort, et c’est certain, je serai en retard à mon travail.
Pour ceux qui n’y connaissent rien en géographie de l’est du pays (et non des pays de l’est), voici les différentes étapes retracées sur une jolie infographie chipée à LCI qui je l’espère me pardonneront en échange d’un lien vers leur article.

Bon, je ne m’inquiète pas plus que ça pour le moment et en profite pour dormir tant que j’y arrive encore.
A 7h15 environ, nous obtenons enfin des informations via une communication au micro où nous apprenons vaguement notre train subit un retard important (9h de mémoire) en raison de l’absence d’un conducteur, et suite à un incident avec un passager ayant nécessité l’intervention des forces de l’ordre. A 7h20, le train était enfin reparti, et via Twitter, j’apprend qu’un autre utilisateur du réseau social est à bord du train.
… tout s’enchaine
Manque de bol, nous nous arrêterons à la gare suivante, Montbéliard. Au bout d’une demi-heure, on nous informe, qu’un train est en panne devant nous sur la voie et que nous devons donc attendre que celle-ci soit dégagée. Ok, on patiente, mais ça commence à faire long, surtout que nous avons à peine fait 1/4 du trajet.
Pour en rajouter une couche, je suis à court d’eau, et commence à avoir la gorge sèche. Oui, car forcément, les couchettes où les passagers de la voiture 22 ont pris place n’ont pas été équipées du kit “bouteille d’eau + boules Quiès”.
La voie sera enfin dégagée vers 10h et nous repartons, conscients d’avoir été bien ennuyés et que le pire est derrière nous.
On nous rassure au micro en nous disant qu’une cellule de crise avait été ouverte à propos du retard du train (pour étudier notamment les correspondances), et que des plateaux repas allaient être distribués. Effectivement, vers 11h, deux personnels de la SNCF passent dans la voiture et distribuent des boites à chaussures coffrets repas. Et je tiens quand même à souligner la non-chalence de l’un d’entre-eux. On avait l’impression d’être traité comme des prisonniers (ce qui était un peu le cas). Or nous n’avons pas choisi de nous retrouver dans cette galère, et au contraire, du personnel aimable aurait aidé à faire passer la pilule.
Je me jette sur la bouteille d’eau, et commence à grignoter lentement le contenu du coffret. Il est légèrement différent de celui présenté dans mon billet précédent, mais le principe reste le même. Soit, on s’en contentera, depuis notre prison sur rails.
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