Première AG de Copropriété
Je ne sais pas si c’est un évènement à marquer à tout jamais d’une croix sur mon calendrier ou simplement à mettre en rappel dans l’agenda de mon PDAphone comme je l’ai fait, mais la première Assemblée Générale de copropriété fait partie des moments importants de tout nouveau propriétaire, tant craint que désiré.
Désiré car on va peut-être pouvoir influer sur certaines décisions dont le résultat sera visible au quotidien. Craint car c’est la qu’on peut avoir de mauvaises surprises. Les choses dont on ne savait rien au moment d’acheter.
Rendez vous était donc donné à 18h dans la salle de réception d’un joli hôtel à deux pas de la Place de la Comédie. Après quelques minutes d’attente, j’y retrouve le gestionnaire du syndic, seule personne qui m’était connue de visu jusqu’à présent. On commence les formalités, le temps que les autres propriétaires viennent (nous étions une douzaine sur les 50-60 qui composent la copropriété), petit autographe par ci, petite signature par là. On se répartit les pouvoirs des absents
Et voilà que nous attaquons l’ordre du jour que j’avais déjà évoqué précédemment, en allant directement au point chaud du débat: le suivi du sinistre incendie qui a eu lieu en avril 2007 dans le parking de la copropriété. L’expert missionné par notre assureur nous raconte toute l’histoire, les difficultés rencontrées à établir des faits avec l’expert missionné par l’assureur du véhicule qui a causé l’incendie, celui-ci étant visiblement réputé dans la profession pour être un gros boulet. Rien n’avance, il ne se rend à aucune évidence et pour la petite histoire, va jusqu’à mettre de la vétusteté sur les arbres (tout le monde sait qu’un arbre avec le temps perd de la valeur, un peu comme le bon vin). En conclusion, nous fixons un ultimatum à dans 3 mois sans quoi nous engagerons des poursuites à l’encontre de l’assureur adverse, avec probablement une AG extraordinaire en sus.
Sujet suivant: la porte d’entrée qui est constamment vandalisée, coûte de plus en plus cher en réparations, quand toutefois elle est réparable. On est tous d’accord sur l’utilité de la réparer, le tout étant de choisir le modèle qui conviendra le mieux, à savoir celui qui a le moins de fenêtres. Au final on opte pour le modèle qu’à commandé l’immeuble voisin.
Au tour de Free maintenant, et c’est la que certains ont fait des bonds, Free n’ayant visiblement pas une super réputation. Les craintes étant surtout quand à la méthode de câblage de l’immeuble, tant vertical qu’horizontal. On décide que rien ne doit être visible, que l’opération ne soit nullement liée à une vente forcée de l’abonnement (certains n’en sont pas convaincus), et qu’un constat d’huissier sera fait avant et après les travaux pour valider que tout aura été fait dans les règles de l’art. J’essaie tant bien que mal, avec l’aide d’un autre jeune propriétaire visiblement étudiant en informatique, à convaincre de l’utilité de la chose, mais l’ADSL semble leur suffire. Rien n’est perdu, mais c’est loin d’être gagné.
On termine par quelques banalités, on fustige les ascensoristes pour leurs pratiques tarifaires de haut vol, on mets en avant la société de nettoyage familiale qui fait du bon boulot…
Il est presque 21h quand je rentre chez moi, bien épuisé par cette journée où j’étais de repos.
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